Malgré que le trafic aérien soit en baisse à Montréal, le bruit assourdissant des avions continue de déranger. Beaucoup.
Les pollués de Montréal-Trudeau souhaitent mobiliser tous les citoyens montréalais contre le climat sonore insupportable causé par les avions circulant au-dessus de la ville.
Leurs propositions de solutions se heurtent depuis des années, déplorent-ils, à la gestion opaque des administrateurs et administratrices de l’aéroport qui leur opposent une sourde oreille.
Dans un communiqué du 1er mai 2014 titré Transports Canada doit reprendre le contrôle des mains d’Aéroports de Montréal (ADM) et imposer d’urgence un véritable couvre-feu, le président du groupe, Antoine Bécotte, tient des propos qui illustrent l’ampleur du ras-le-bol à ce sujet : « L’opacité de l’administration de notre aéroport est inacceptable en 2014. Ces gestionnaires bafouent les citoyens qui tentent d’obtenir des justifications d’un trafic aérien qui ne cesse de les importuner par des passages à basse altitude, de jour comme de nuit. C’est inqualifiable : cet aéroport appartient à toute la population. »
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